Le 6 janvier 2022, la Chaire Territoires en Transition de Grenoble Ecole de Management a co-organisé un RDV de la Transition Territoriale avec la Fédération Léo Lagrange.
Cette édition des RDV a accueilli :
- Annabelle Berthaud, Chargée de mission Évaluation, Observation et participation au sein de la MSIP (Mission Stratégie et Innovation Publique) à Grenoble Alpes Métropole ;
- Thomas Delahais, Consultant Associé – Quadrant Conseil ;
- Hélène L'Huillier, membre du Labo, contributrice du projet de recherche sur le RCI dans les écolieux – Campus de la Transition ;
- Taos-Hélène Hani, « Exploratrice de l’Innovation et de l’Impact » à la Fabrique d’entreprises de territoire ;
- Lucile Manoury, Responsable du développement, Atelier Coopératif, Maître de conférences associé à l’Université d'Avignon.
Aujourd'hui, les territoires sont identifiés comme des niveaux d'actions importants pour répondre aux enjeux de la crise sociale et environnementale et l'on observe une forte effervescence autour de ces thématiques. Si le champ de l'évaluation de la valeur sociale est maintenant bien balisé, la difficulté à intégrer le territoire dans ces évaluations persiste. Cette difficulté provient en partie du caractère protéiforme du concept de territoire qui recouvre des dimensions matérielles, organisationnelles, symboliques, politiques et administratives. Elle provient également de la complexité des interactions avec d'autres territoires et des différentes échelles.
Comment prendre en compte ces multiples dimensions ? Comment passer d'une évaluation avec une entrée organisation à une évaluation avec une entrée territoire ? Comment faire de l'évaluation un outil de construction et de transformation des territoires ? Quels sont les démarches ou les outils pouvant alimenter cette évaluation d'un nouveau genre ?
La construction du territoire nécessite de s'interroger sur une évaluation allant au-delà des frontières d'interventions des organisations et replaçant le vécu des personnes au cœur de l'évaluation. L'enjeu de ce rendez-vous de la transition a été de capitaliser et de monter en charge sur ces démarches alternatives d'évaluation. Les deux champs (pas toujours bien connectés), que sont l'évaluation de l'utilité sociale et l'évaluation au regard du bien vivre, fournissent des pistes pour une appréhension plus systémique du territoire.
